L’AFFAIRE DES DIVISIONS MORITURI

Un film de F.J. OSSANG

Sortie en salles : 24 août 2022
184 | France | Drame | 81 | 1.33
N&B/Couleur | Visa n°61028
1984 - France | Durée : 81’ | Image : N&B/Couleur – 1.66

Une histoire de gladiateurs sur fond d’Affaire Allemande. Des mecs vendent cher leur peau au lieu de se laisser mourir sur le territoire contrôlé par la middle class européenne. L’un d’eux est devenu une sorte de star du souterrain, mais il finit par se briser. Plus qu’une issue : cracher le morceau à la presse…

L’AFFAIRE DES DIVISIONS MORITURI - Affiche

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A propos :

Objet filmique non identifié — c’est ainsi qu’on pourrait qualifier le premier long métrage qui débarque au festival de Cannes en 1985. Mais c’est aussi une fulgurance visuelle et sonore, tourné dans un noir et blanc volontairement “brut”, qui révèle d’emblée un sens de l’image et du rythme qui tranche avec la sagesse habituelle du cinéma français. Cinéaste engagé et libertaire, tenté par les mouvements révolutionnaires comme la bande à Baader, Ossang signe ici un pamphlet politique cinglant, où des hommes d’affaires sans scrupules organisent de sanglants combats clandestins pour leur seul profit. Echappant totalement au jeune “cinéma d’auteur,” le réalisateur transpose formidablement par le médium cinématographique la poésie ravageuse du punk. Comme si les Clash et les Sex Pistols réunis avaient tenu la caméra. Une œuvre inaugurale des plus prometteuses.

 

Dans son premier long métrage, L’Affaire des divisions Morituri (1985), la rémanence des avant-gardes soviétiques, à travers un montage hypnotique et halluciné, fait l’effet d’un hapax insolent : des gladiateurs de l’ombre, menés par l’insaisissable Ettore (F. J. himself), se confrontent à un puissant complot bourgeois. On y trouve des allusions à la rage irréconciliable de la Fraction Armée Rouge aussi bien qu’aux cris de la scène post-punk. Et pour cause : ces gladiateurs voués à la mort sont interprétés par les membres d’un groupe proche du réalisateur, Lucrate Milk.

Gabriela Trujillo, La Cinémathèque française

Extrait de Presse :

“Le plaisir rageur de réinventer le cinéma à toute vitesse.”

LIBERATION

“Ossang a du rythme, de l’humour, le sens de la dérision, et son admiration pour les films d’action et les poursuites fulgurantes se traduit en belles images nerveuses que l’on n’oublie pas.”

PREMIERE

“Ce jeune homme connaît son art et lui règle son sort avec un courage moral et une virtuosité confondants… Un film qui fait idéale bande à part.
Et qui fait peur comme tout testament de jeunesse .”

SUD-OUEST